Ce vendredi 6 juin, à l’occasion d’un rassemblement militant, le maire de Bourg-en-Bresse a autorisé l’accrochage du drapeau palestinien sur le fronton de l’hôtel de ville. Ce geste n’est pas anodin. C’est un acte politique grave, une provocation, et une insulte à la neutralité de nos institutions républicaines.

Dans un contexte national déjà marqué par des tensions communautaires croissantes, il est inacceptable qu’un maire choisisse de hisser un drapeau étranger en soutien à une cause importée, en pleine guerre contre une organisation terroriste islamiste. Faire flotter les couleurs d’un camp, au mépris de l’exigence de neutralité, revient à importer le conflit israélo-palestinien en France. C’est irresponsable.

La mairie est la maison de tous les Français, pas le porte-voix d’un militantisme international. L’hôtel de ville n’a pas vocation à devenir un théâtre d’agit-prop ou à servir les postures idéologiques de quelques-uns. Cette dérive est une faute.

Nous rappelons que le Hamas, organisation terroriste reconnue par l’Union européenne, a perpétré des massacres ignobles le 7 octobre dernier. Et pourtant, c’est le drapeau palestinien que l’on a vu flotter sur une institution républicaine française, comme si la mairie de Bourg-en-Bresse choisissait son camp dans un conflit où la France doit rester unie et souveraine.

Même si ce drapeau a depuis été retiré, le signal envoyé reste profondément choquant. C’est une faute politique majeure que nous dénonçons avec la plus grande fermeté.

Reconquête refuse que les symboles de la République soient détournés au service de causes communautaires ou étrangères. Nous ne laisserons pas nos villes devenir les relais d’un activisme qui fracture la nation.

Téléchargements :